[Exemple à suivre] Une bouteille à la mer [Wiinry]

Par une après midi pluvieuse dans la ville de Sufokia certains pêcheurs pûrent voir une silouhette au loin sur une île dans la brûme.

C'était une jeune Ecaflip vivant habituellement dans la province de Sufokia qui avait trouvé refuge sur cette petite île afin d'y trouver quiétude et inspiration pour la rédaction de quelques bribes de récits ...

Elle jeta alors une bouteille à la mer dans laquelle on pouvait trouver quelques parchemins relatant son histoire ansi qu'une paire de dès rouges ...

Voici un extrait de l'un d'entre eux :

Citation :

"Il est temps" dit la jeune disciple Ecaflip en regardant les vagues se déchirer sur les rochers.

"Voici maintenant vingt ans que j'ère en ces terres depuis mon retour de l'ile de Pandala, vingt ans marqués de violence, de guerre, d'effroid, de tristesse mais aussi de solidarité, d'amour et d'amitié.

Durant tous ce temps je me suis investie dans cette belle ville de Sufokia ou j'y ai rencontré des amis, qui sont devenus une sorte de famille pour moi ... avec qui j'ai vécût de bons moments, des moments douloureux ...

Puis le temps a passé, certaines personnes sont parties, d'autres ont rejoins des confréries communément appelées guildes par certains aventuriers ... peut être viendra le temps pour moi de rejoindre l'une de ces guildes et de retrouver des compagnons pour braver les dangers d'Amakna.

Je remercie d'avance les personnes qui daigneront jeter un regard sur ces récit maladroits relatant le passé d'une Ecaflip maladroite.

Puisse Ecaflip porter ces récits vers mes futurs frères d'armes et ma nouvelle famille."

Les pêcheurs reportèrent que la silouhette ne réaparût jamais sur l'ile en question et que la jeune Ecaflip qui aurait écrit ces récits se serait engagée auprès des mercenaires d'Astrub.

Iflanna avait décidé de ressortir sa vieille canne à pêche, en cette morne journée. Non pas que la pêche la rendait plus joyeuse, mais cela avait le don de relaxer la jeune Sadidette. Si, en bonne disciple de Sadida, elle n'était que rarement stressée, c'était le remède le plus efficace qu'elle ait trouvée pour les rares fois où cela lui arrivait.
Après avoir dépoussiéré son outil de pêche, et enlevé tant bien que mal les toiles d'araknées qui la recouvraient, elle se rendit compte qu'elle n'avait plus d'appâts. N'étant pas d'humeur à aller chasser les larves avec son filet à moskito et son bocal, elle consenti à faire la lourde dépense, que serait d'acheter des appâts chez le voleur escroc du port de Madrestam.
Iflanna se mit donc en route, vers l'échoppe du dit voleur. Devant cette dernière régnait un agitation peu habituelle, ce qui interpella la jeune pêcheuse.
« Hum, allons voir ce qu'il se passe, ce n'est pas comme si j'avais quelque chose de plus intéressant à faire. » se dit-elle.
Elle s'approcha alors du groupe de personnes, et demanda à l'une d'elle la raison de cet attroupement. La petite enutroffette lui confia qu'un groupe de pêcheurs de Sufokia avaient trouvé une bouteille contenant des écrits, et qu'il pourrait s'agir des mémoires de l'Ecaflip fantôme de l'île aux brumes.
Ne sachant rien de cette Ecaflip dont il était question, elle décida de s'approcher de la source de l'agitation, pour voir ces fameux parchemins de plus près. Après avoir jouée des coudes, apparu enfin devant elle un vieux pandawa à l'air bourru, qui tenait en ses mains des parchemins jaunis par temps, qu'il glissait délicatement dans une bouteille. Iflanna compris qu'elle arrivait trop tard. Le pandawa aux poils gris déclara qu'il était temps pour lui de rentrer, s'il ne voulait se faire houspiller par sa chère et tendre. Après une petite huée de contestation, qui ne dura pas bien longtemps, la foule se dispersa. Mais Iflanna ne voulait pas abandonner, le peu de choses que lui avait dit la femme Enu avait suffit a susciter en elle un intérêt, qu'elle même ne comprenait pas. Toujours est il qu'elle ne pouvait se résoudre à rentrer chez elle, comme si rien ne s'était passé. Elle usa donc de tout son talent de persuasion, pour convaincre le vieux pandawa de la laisser lire les précieux parchemins. Ce dernier y consenti, à l'unique condition que la Sadidette lui offre à boire, jusqu'à plus soif, dans la taverne la plus proche.
Trop heureuse d'avoir enfin une réponse positive, Iflanna accepta sans hésiter. On appris plus tard qu'une légère réflexion aurait été de mise, car il paraîtrait que la note de la taverne mis à mal les finances de la SadiLady, tant la soif du propriétaire de la bouteille aux parchemins était inétanchable. Mais Iflanna ne regretta jamais cette somme, tant les textes couchés sur ces parchemins étaient beaux, emprunts de poésies, tout en ayant un regard juste et lucide sur le monde. La beauté des paysages décrits, le rythme des récits, tout était enchanteur. Il suffisait d'en lire quelques lignes pour être transportés dans le monde de l'auteur, le fourmillement des détails créaient dans l'esprit du lecteur des images mentales souvent bien plus belles que ce que l'on pourrait voir seulement avec nos yeux.
Iflanna dévora les textes, les uns après les autres, presque au même rythme que son invité vidait les fûts, et un sentiment étrange emplit la jeune Sadidette, une fois le dernier mot lu. Il y avait en même temps la joie immense d'avoir pu lire ces écrits, mais aussi la tristesse d'avoir déjà tout lu. A ceci se mêlait la crainte de ne pouvoir jamais plus lire de choses aussi belles, et les regrets d'avoir tout lu, peut être un peu trop vite.
Cette frustration naissante, Iflanna ne pouvait déjà plus la supporter. Elle décida donc de se mettre en quête de l'auteur de ces textes, pour avoir la chance, un jour peut être, de pouvoir ressentir encore ce sentiment d'excitation.
C'est alors qu'elle se rappela quelques mots de Mamie trofette : « il pourrait s'agir des mémoires de l'Ecaflip fantôme de l'île aux brumes. ». Elle demanda donc à Papy Panda ce qu'il savait sur cette histoire. Malgré le nombre impressionnant de fûts éventrés, qui gisaient autour du panda, son élocution était toujours parfaite, et Iflanna commença a se demander si elle n'allait pas passer le reste de sa vie à faire la plonge et à récurer le sol dans cette auberge pour payer la note.
- « Hum? Ecaflip de l'île aux brumes? Tu n'en a jamais entendu parler? C'est pourtant une légende connue, dans le milieu des pêcheurs de Sufokia.
- Je ne vais quasiment jamais pêcher là-bas.
- Et bien, cette histoire date de quelques années. Il paraîtrait qu'à l'époque, une disciple Ecaflip aurait été aperçue sur une île, au large de Sufokia. Je n'avais pas accorder beaucoup de crédit à cette histoire jusqu'à aujourd'hui, car il n'y a rien sur cette île, et elle se trouve perpétuellement dans la brume. Et sans cette bouteille, que j'ai extraite d'un kralamoure, je pense que je n'y croirais toujours pas. Mais cela prend un sens maintenant, quel meilleur endroit pour se retirer un peu du monde, et être au calme pour écrire. Ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi les avoir jeter à la mer, ça n'a aucun sens... »
Ceci dit, le pandawa gris fracassa le couvercle d'un nouveau tonneau, que le tavernier venait d'apporter. Celui ci retourna derrière son comptoir, en se frottant les mains. Il était visiblement aux anges d'accueillir un si bon client.
Avant même que la panda ait pu boire une goutte, Iflanna s'exclama :
- « Où est cette île, il faut que vous m'y emmeniez sur le champ!
- Oula, du clame, du calme. Si vous souhaitez allez là-bas pour rencontrer l'Ecaflip, vous arrivez quelques années trop tard. Ça fait un p'tit moment qu'on n'entend plus parler d'elle, et que plus personne ne dit l'avoir vu. »
Cette nouvelle mit un coup au moral de la Sadidette, qui ne s'avouait pas vaincu pour autant. Elle décida de réfléchir aux pistes qu'elles pourrait suivre. Et même si l'endroit n'était pas des plus appropriés pour une réflexion au calme, elle n'avait pas trop le choix, ayant promis au panda qu'il pourrait boire tout son saoul.
Était-ce à cause de la fatigue qui commençait à la gagner? ou bien car un joyeux brouhaha animait la taverne en cette fin de soirée? Ou encore parce l'Ecaflip tant recherchée n'avait laissé derrière elle aucune piste? Toujours est-il qu'Iflanna ne trouvait aucune solution à son problème, et que plus le temps passait, et plus elle avait du mal à rester concentrée. D'autant plus que l'alcool commençait à faire son effet sur le pandawa, qui contait à qui voulait l'entendre, des récits en tous genres. Et la Sadidette avait de plus en plus de mal dans sa tentative désespérée de ne pas les écouter.
Tout à coup, l'expression du Pandawa changea, et il fixa Iflanna comme s'il était convaincu que sa prochaine histoire lui plairait. Devant la satisfaction affichée par le visage du panda gris, elle décida de lui laisser le bénéfice du doute, et écouta sagement l'anecdote.
- « J'viens d'me rap'ler d'une chose, qui s'est produite, ch'sais plus bien quand, mais i' m'semble bien qu'sétait après qu'la caflipette ait disparue. Un ami à moi était partit comme à son habitude, à la pêche, son embarcation emplie de fûts, pour t'nir le coup le temps d'la pêche, quoi. » A la fin de cette phrase, comme un réflexe conditionné, il plongea sa choppe dans le tonneau, et la bût d'un trait.
- « Enfin, il part comme tous les jours, et en r'venant, il nous raconte une histoire à dormir debout. Il nous a dit qu'il avait vu une créature, mi poisson, mi pandalette, et qu'elle était d'une beauté sans égale. Il était tombé amoureux d'elle sur le coup, nous a-t-il confié. Quand il a essayé de s'approcher de la créature, elle aurait plongé dans les profondeurs de l'océan. M'est avis qu'il avait abusé de la boisson, et qu'elle devait être un peu plus corsé qu'à l'habitude, m'enfin. »
La Sadidette, ne voyant pas ou cela la menait, et ne trouvant aucun intérêt à cette histoire, commençait à perdre patience.
- « En quoi cette histoire idiote pourrait elle m'intéresser? » finit-elle par demander, à bouts de nerfs.
- « Oula, du calme, du calme » Ceci semblait être une des expressions favorites du vieux panda, qui ne semblait pas plus virulent que le plus Sadida des Sadidas. Mais cette expression avait le don d'ennerver encore plus Iflanna. « j'y arrive, soyez donc pas si pressée. » Et la choppe de refaire un aller retour entre le fût et la bouche du conteur.
- « Alors, comme je disais, l'avait sûrement bu une fiole de trop, le pauvre. Et il voulait absolument retrouver son mirage, en plus. Il a bien essayé de nous demander de l'aide, mais on avait mieux à faire, que de chasser des chimères. Devant notre refus, il n'a pas pour autant abandonné. Il est allé recruter des mercenaires, dans la ville d'Astrub, je crois me souvenir. Hum, courir après une utopie, et dépenser des kamas pour, m'est avis que c'était là un beau gâchis. M'enfin, s'tait pas mes sous, ni mon temps, donc il pouvait bien faire ce qu'il voulait. Il avait trouvé un clan de mercenaires, je sais plus trop comment s'était... les "Samu Aïe", "Ca folaille", quequ'chos' du genre. »
- « Les Samoulailles ? » S'enquit Iflanna, qui avait abandonné tout espoir que cette histoire abracadabrante la mène quelque part, mais qui écoutait tout de même, n'ayant rien de mieux à faire.
- « Oui, voilà, les Samoulailles. On n'a pas idée d'ap'ler son clan comme ça. Pour sûr, un clan comme ça, il a aucun avenir. M'enfin, il a donc trouvé ce clan, et réussi à r'cruter un merc'naire. Un Iop! Oh, tout un phénomène, ce Iop. La force d'un Meulou, mais le cerveau d'un tofu. Il paraîtrait qu'il avait un jour rasé une forêt, pour retrouver un jeton de la foire du trool, qu'il avait perdu. Il avait plus tard retrouvé ce jeton dans la poche arrière de son pantalon. Ah, oui, un sacré phénomène, ce Iop. Mais s'pas sûre qu's'était l'plus indiqué pour ce contrat. Ah ça, non. L'Iop s'était mis en tête de fouiller le fond des océans, pour retrouver la bien-aimé d'mon ami. Il avait eu la présence d'esprit de bien se lester, pour rester au fond, mais avait oublier qu'il ne pouvait respirer sous l'eau. Il doit toujours être au fond, l'pauvre. Et tout ça pour un mirage d'alcoolique. Moi j'vous dit, sacré gâchis. Si un Iop devait mourir chaque fois qu'un Pandawa boit un peu d'trop, moi j'vous l'dit, ca f'rais longtemps qu'on ne saurait même pu s'que c'est qu'un Iop. »
L'assemblée se mit à rire, et commença a commenter cette histoire. Iflanna, quand à elle, était de plus en plus affligée, à tel point qu'elle n'avait même plus la force de contester.
- « 'tendez, s'pas tout. Mon ami m'a confié plus tard qu'il avait croisé quelqu'un, une membre des merc'naires, qui lui avait semblé familière. Il ne s'en ai pas rap'lé sul'coup, mais plus tard, il m'a dit qu'ça pouvait bien être l'ecaflip de l'île aux brumes. Une fois d'plus, j'ai pensé qu'il avait 'core abusé d'son fameux breuvage, mais bon, s'toujours mieux qu'rien, non? »
Iflanna senti l'espoir renaître en elle, et même si elle était consciente que c'était très maigre, et qu'il y avait de fortes chances que ce ne soit qu'une hallucination d'ivrogne, elle décida de tenter sa chance. Elle n'avait de toute façon pas d'autre piste. Elle voulait maintenant rentrer au plus tôt, pour rédiger une lettre qu'elle ferait remettre à la mystérieuse Ecaflip. Mais le vieux pandawa ne semblait pas encore décider à mettre un terme à cette belle soirée. C'est alors qu'Iflanna eut une idée.
- « Vous n'aviez pas parlé, de votre chère et tendre, qui vous attendait chez vous? » Demanda-t-elle, innocemment, au panda gris.
- « Oh, non, quelle heure qu'i' s'fait? Oula, ça va pas du tout, faut qu'j'file .» Sitôt dit, sitôt fait. Le pandawa se releva à toute vitesse, et se rua vers la porte. Il disparu avec une rapidité qui ne manqua pas de surprendre les clients de l'auberge. Un se permis même un petit commentaire : « Le pauvre, chez lui, on voit tout de suite que c'est sa femme le chef. » Cette phrase provoqua l'hilarité générale, et même Iflanna esquissa un sourire. De plus, le pandawa, dans sa précipitation, avait oublié la bouteille contenant les parchemins, ce qui ravit encore plus Iflanna, qui en hérita donc. Elle alla ensuite régler ce qu'elle devait au tenancier, et à sa grande surprise, elle eut assez. Bien que ce fut juste, il ne lui restait même pas de quoi prendre le Zaap.
Elle dut donc rentrer à pied, jusqu'au temple. Chemin faisant, elle fît le point sur cette drôle de journée qui venait de s'écouler. Elle avait commencée de manière bien triste, mais plein de choses biens s'étaient passée, pour plein de monde. Tout d'abord elle n'avait pas engraissé le voleur escroc du port de Madrestam, pleins de gens avaient pu entendre des histoires merveilleuses devant l'échoppe, un vieux pandawa a pu boire plus que de raisons sans avoir à payer un kama, les clients de la taverne avaient rigoler grâce aux histoires du vieux panda, puis plus tard ils ont pu rire à ses dépends, Et Iflanna rentrait au temple, certes allégée de ses kamas, mais avec un trésor de bien plus grande valeur, à ses yeux. Finalement, ce n'était pas une si mauvaise journée.
Arrivée au temple, malgré la fatigue qui l'assaillait de toutes parts (car les Sadidas peuvent être assaillis de toutes parts par la fatigue), elle se mit a rédiger la lettre.

Citation :

Mystérieuse Ecaflip,

Tu ne me connais pas, et je ne t'ai jamais rencontrée. Mais j'ai l'impression de te connaître, comme si une partie de toi était contenue dans tes textes.
J'ai en effet eu l'occasion d'en lire certains, et j'en suis sortie transformée.
Dans un de tes textes, tu parles de ton désir de rejoindre une communauté. Si tu le souhaites toujours, c'est avec plaisir que je te rencontrerais. Et si le reste de mes compagnons y consent, tu pourrais même rejoindre notre communauté, les « Cogito Ergo Mina ».
J'espère avoir le plaisir de te rencontrer au plus tôt.

Iflanna.

Une fois rédigé, elle mit cette lettre dans une belle enveloppe, et elle se rendit au QG des Samoulailles. Malgré l'heure avancée, il y avait un peu de monde dans le QG. Mais le personne qu'Iflanna souhaitait voir n'était pas là.
Elle se dirigea donc vers les boites personnelles, et glissa l'enveloppe dans celle de Grand Maître Wiinry. Elle lui laissa aussi un petit mot expliquant la situation, et lui demandant de remettre ce mot à l'Ecaflip de l'île aux brumes, si tant est que Grand Maître Wiinry connaissant son identité.
Iflanna venait de remettre, sans le savoir, la lettre à sa destinataire finale.

[HRP]
PS: désolée pour la longueur, pour les plaintes, les adresser à Azaroth-le-fourbe, qui s'autoflagelera.
PS²: Au cas ou je n'aurais pas été très clair, c'est évidemment un grand oui.
[/HRP]

Wiinry déposa une lettre sur son casier avec une paire de dès rouges

Citation :

Bien le bonjour à vous membres de la communauté des "Cogito Ergo Mina",

je me nomme Wiinry, Suaganee Wiinry. Actuellement Grand Maitre Samoulaille des mercenaires d'Astrub plus connus sous le noms de "Samoulailles". La personne dont Dame Iflanna parle dans sa lettre, la "Mystèrieuse Ecaflip", il s'agit de moi. Il est normal que je vous présente qui je suis avant que vous puissiez décider de ce qui vous attend, de ce qui m'attend et peut être ce qui nous attend.

Disciple d'Ecaflip j'ai néanmoins grandit sur l'ile de Pandala durant de nombreuses années, j'ai été élevé dans la famille d'un Pandawa du nom de Pandiwan Kenobi. Lorsque la guerre fit rage dans ces contrés, le Granpapan nous demanda, à Pandiwan et moi même, de rejoindre les lointaines contrées d'Amakna afin d'y établir un refuge pour les disciples de la Déesse Pandawa qui auraient tenté l'aventure en Amakna. Il nous demanda aussi d'emporter avec nous deux tonneaux enchantés, ce que nous fîmes sans questions.

Après avoir aidé Pandiwan à établir ce refuge, j'ai rejoint divers groupes de mercenaires, dont celui qui s'occupait jadis de la sécurité à Sufokia lors des marchés, ensuite ce groupe de joyeux guerriers fondèrent le clan Samoulaille auquel j'appartiens.


Mon amour pour le jeu n'a pas d'égal, un précepte Ecaflip dit qu'il faut jouer pour sa vie pour savourer pleinement un combat.


J'espère que ces quelques mots vous en apprendront un peu plus sur l'Ecaflipette que je suis et les buts que je poursuis.

Tout comme Ecaflip a guidé ces récits à vos yeux, je guiderai mes pas à vos portes si vous le voulez bien.

Wiinry

Wiinry pris connaissance de la lettre et y afficha en dessous sa réponse. Elle déposa aussi une paire de dès rouges.

Citation :

Bonjour à tous,

je vous remercie humblement pour vos réponses.

Je suis à votre disposition pour m'entretenir avec vous dès que vous le souhaiterez.

En espérant faire honneur à la chance que vous me laissez.

Ecaflipement vôtre, Wiinry.

[HRP]Edit : pour répondre à vos exigences sur les règles de candidature : Tagada Tsuin Tsuin :) [/HRP]

Grydi entra dans le temple des Cogitos.

Il passa devant les candidatures, et vit que la mystèrieuse Écaflipette nommée Wiinry avait ajouté une brève description d'elle


Il la lut, alla dans la chambre d'Azaroth, attrapa un tofu maléfique, lui arracha une plume, prit une feuille qui trainait sur le bureau d'aza,et écrivit :

Citation :

Plus rien ne m'oppose à la venue de la jeune Wiinry.
Bien à vous,
Grydi.

Puis il laissa la feuille sur la table et sorti.

[EDIT (Iflanna) : correction de tous les caractères accentués, je ne sais trop d'où tu écris, mais il y a un soucis ^^]

[Edit de Grydi : J'écrivais depuis la PSP, j'avais remarqué un problême, mais je pensais que seul moi le voyait, faudra que je fasse gaffe maintenant ^^']

La soirée se déroulait tranquillement au temple des Cogitos, lorsque la porte déjà en piteux état s'ouvrit dans un grand fracas. Elle laissa voir un eniripsa aux traits tirés, dont on devinait facilement la difficulté du voyage qu'il venait d'achever. Il ne préta même pas la moindre attention à la pauvre porte qui ne tenait plus que par un gond menaçant de céder. Il traina tout son barda jusqu'à la table la plus proche et se laissa choir sur la première chaise venue.
- Bonsoir tout le monde, dit-il après avoir repris son souffle.
- Que quelqu'un m'apporte à boire, afin de reprendre quelques forces.
Une jeune sacrieuse sortie alors de derrière un bar au fond de la salle avec une chope de bière sur un plateau. Elle le tendit à l'eniripsa.
Celui-ci saisit la chope.
- C'est de la bière d'Astrub, fit la sacrieuse.
- Parfait, merci Sigrid.
- C'est normal Maître Zukka.
Il but alors quelques gorgées de la fraiche boisson, puis se tourna vers la jeune fille restée près de lui.
- Alors dit moi Sigrid, il s'est passé quelque chose d'important durant ces deux dernières semaines ?
- Eh bien jusqu'à il y a quelques jours rien de particulier, Xyja est revenue parmi nous.
- Ah c'est une bonne nouvelle, dit-il en en reprennant une nouvelle gorgée de bière. Il semblait d'ailleurs se remmettre rapidement."Se n'est pas un grand eniripsa pour rien." pensa Sigrid.
- Il y a également plusieurs nouvelles candidatures, dont une d'une personne de renom, continua-t-elle.
- Ah, tiens donc. Intéressant. Et qui est cette mystérieuse personne ?
Sigrid était sûr de l'effet qu'elle allait produire sur le maitre Eniripsa.
- Il s'agit du Grand Maître Wiinry des Samoulailles
Le petit être ailé faillit s'étrangler avec la gorgée de boisson qu'il venait de prendre.
- Va me chercher cette missive de suite, demanda-t-il, tout en s'essuyant le menton.
La jeune fille ramena la lettre précipitement, Zukka s'en saisit et commença à la lire immédiatement. Il y avait également plusieurs réponses à la suite. Quand il eut fini, il tendit la chope vide à Sigrid, puis s'essuya ses mains sales à la serviette qu'elle avait au bras.
- Faire attendre Maître Wiinry, cela ne se fait pas.
Il sortit alors de la poche intérieur de sa cape de quoi écrire, et commença à la suite des autres. Sigrid, pendant ce temps, retourna au bar.

Citation :

Chère Maître Wiinry,
Je viens seulement de lire cette missive dont le style qui est votre est sans égal, et je vous pris de bien vouloir croire que je suis infiniment désolé de l'attente que vous subissez. Et pour me faire pardonner, je souhaiterai écourter au maximum le temps qui nous sépare de l'entretien qui décidera de notre avenir commun.

Bien à vous

Zukka, maître Eniripsa.

Le petit être se leva, non sans quelques difficultés pour aller afficher sa réponse au tableau des candidatures. Il retourna ensuite chercher son barda pour s'en retourner dans ces appartements afin de s'y délasser dans un bon bain bien mérité.

Wiinry a été recrutée, après un entretien passionnant.
Je ferme.