[Exemple à suivre] Proposition d'aide : Azaroth-le-fourbe

Dans l'ombre de la nuit de ce 10 Junissidor de l'an 637, une ombre s'avance vers le temple de la Cogito Ergo Mina et avec une grande assurance. Arrivé près de la porte, de l'ombre sortie une main gantée de cuir. Se saisissant de la poignée, l'ombre passa la porte dans un grand silence et la referma avec autant de bruit.
Ne voyant pas grand chose dans le temple de cette guilde, l'ombre s'empara d'une torche dans sa besace et l'alluma (en dehors de la besace bien sûr) avec un briquet à champi, d'un coup d'un seul. La torche s'enflamma, éclairant d'une faible lueur rougeoyante le visage squelettique d'un Sram. Un sillon était creusé sur son oeil droit comme une cicatrice d'un coup d'épée bien ajusté. Juste devant lui se tenait un petit bureau avec de quoi écrire. Il s'empara d'une feuille, d'un encrier et d'une plume de corbac et commença à griffonner.

Citation :

Tout d'abord, Salutations à tous et à toutes.

J'ai eu vent que votre guilde défend un idéal que je qualifierais d'élevé, celui de montrer qu'à n'importe quel cercle de puissance ont a tout de même une importance et que l'on peut changer les choses. Vous privilégiez aussi l'entre-aide et jovialité. Mais j'ai entendu dire que vous étiez sur le déclin ...

Je me nomme Azaroth, dit "le fourbe". Je suis un néophyte parmis les Samoulailles et un habitant de Brâkmar. Ceci étant, je tiens à préciser et à insister sur ce point, je ne suis en aucun cas un Démon. J'ai atteint dernièrement mon 70éme cercles de puissance et je ne compte pas aller plus loin, sauf si c'est le courant du temps qui m'y entraîne, ce qui hélas, est inéluctable ...

J'ai par le passé tenter de créer une guilde qui regroupe vos idéaux, quasi trait pour trait. Ma guilde, je l'ai dissoute de plein gré, ayant était le seul à vraiment m'impliquer. Je vois que vous avez réussi à tenir bien plus longtemps que moi, je viens donc vers vous pour une raison simple : vous proposer mon aide. En clair, j'aimerai vous rejoindre.

J'attends patiemment votre réponse.

Amicalement, Azaroth.

Alors que le Sram venait de remettre l'encrier à sa place, des bruits de pas se firent entendre. Comme par un vent venu de nul part, la torche s'éteignit dans un grésillement caractéristique et la porte claqua au moment où une voix clama haut et fort : "Qui va là ?"

Tien ? Personne ? Il me semblait avoir appercut de la lumière et entendu le grattement d'une plume...
*s'approche du bureau*
Tien tien...
*Lis avec attention la lettre*
Ma foi, je ne suis pas contre un entretien pour ce mysterieux Sram.
*Repose la lettre et retourne se coucher*

Depuis bien longtemps, le soleil a laissé sa place à la lune, et les étoiles brillent dans le ciel.
Iflanna rentre bien tard, encore une fois, ce qui ne devrait pas être une habitude de Sadida. Une fois de plus, elle est exténuée par sa journée trépidante, mais son sens de l'observation n'est pas encore completement endormi. Si bien qu'en passant devant le bureau, elle voit un parchemin tout grifonné.
Elle trouve le courage et les ressources nécessaires pour rester encore un peu éveillée, et la lit de part en part.
Elle commence ensuite à penser, à voix haute.

"Hum, ce nom ne m'est pas inconnu, intéressant. Et il dit défendre les mêmes idéaux que nous.
Cela mérite approfondissement, j'aimerais le rencontrer en entretien, pour parler de tout cela."

Puis elle repose la lettre sur le bureau, avant d'aller s'installer dans l'arbre somptueux se trouvant dans le jardin arrière du Temple, pour y passer une nuit de sommeil bien mérité.

Iflanna

Revenant en pleine nuit sur les lieux comme une criminel sur le lieu du méfait, le Sram s'installa à nouveau en douce pour écrire une autre lettre dans le temple de la guilde Cogito Ergo Mina.

Citation :

Salutations à tous et à toutes.

J'avais déjà entendu parler de vous, sans pour autant m'intéresser de près a votre guilde. Maintenant que je m'y intéresse, j'ai constater que vous avez acquit une grande renommée au fil du temps. J'ai pris conscience, en fouinant un peu partout, que vous avez quelques problèmes pour rétablir la barre dans votre guilde après avoir reçut un coup de vent violent. J'ignore quelle est votre histoire, c'est vrai. Mais je sais que vous êtes dans cette guilde pour la bonne ambiance, l'entre-aide, le respect, ne pas se prendre la tête et pour parler un français correct.

J'ai tenté de faire une guilde de ce genre tout seul. La tache est vraiment ardue, surtout pour le français correct. J'ai lâché, je l'avoue, j'ai lâché le morceau, non sans un pincement au coeur, mais sans abandonner mon rêve. Celui de faire partie d'une guilde qui défendra l'idée qu'une bonne ambiance, le respect et l'entre-aide puisse cohabiter ensemble avec en prime un français correct.

J'ai lu certaine chose, j'en ai entendu d'autre. Je vois que certains défendent toujours cette idée et même si je ne suis pas l'un des votre, je trouve que ça réchauffe de savoir que l'on est pas seul à chercher se genre de mélange dans une guilde.

Par contre, je vois que vous attachez tout de même de l'importance aux cercles de puissance de vos recrues.
Alors voilà, si il n'y a que ça, je suis prêt à ne plus me retenir d'aller m'entraîner, voir même chercher à monter de cercle. Personnellement, je n'aime pas m'entraîner, sa pousse à changer d'équipement donc à aller chercher les ressources, plus le temps passer à l'entraînement, on ne fait plus grand chose d'autre. Mais, ne serait-ce que pour entrevoir une guilde telle que la votre, je suis prêt à me bouger mes os pour aller m'entraîner jour et nuit si il le faut.

Si vous voulez me joindre, je suis souvent au Q.G. des Samoulailles, a Astrub. Demandez Azaroth, je répondrai à l'appel.

Signé : Un Sram qui n'a pas peur de se prendre un mur à cause de sa folie.

Après avoir remit la plume dans l'encrier, le Sram plia soigneusement sa lettre et la plaça au milieu du bureau avec une broche de Sbab déposée dessus.
S'élançant pour sortir, le Sram marcha par inadvertance sur la queue d'un chat qui poussa un affreux miaulement de douleur avant de griffer la jambe du maladroit qui sortit aussitôt en courant (tant bien que mal) et en poussant quelques grognement de douleur et de mécontentement dans les profondeurs des ténébres de la nuit.

Réveillée par le bruit (c'est dire si la bagarre fût bruyante, car pour réveiller un Sadida...), Iflanna descendit de son arbre, et alla voir dans le Hall du temple ce qu'il se passait.
Elle y trouva Alcentiel, les poils complètement hérissés, qui semblait visiblement énervée. Elle lui dit que quelqu'un venait de lui marcher sur la queue, et que le malotru en avait payé les frais, même si Alcentiel aurait préféré faire beaucoup plus pour le mal être de l'inconnu.

En s'approchant du bureau, Iflanna vit la nouvelle missive, quelle lu immédiatement.

Elle s'empressa de répondre

Citation :

Cher Azaroth,
ravi de voir que notre envie de vivre dans un monde plus agréable est partagé par d'autres personnes.
Nous attendons encore l'avis d'un des membres du conseil, avant de décider d'une date pour nous entretenir avec vous.
Sinon, pour en revenir à notre politique de recrutement. La puissance des gens que nous entretenons n'est pas du tout un critère, et s'il nous arrive de le demander, c'est purement à titre indicatif, et n'influe en rien notre décision finale. Pour exemple, et on peut difficilement faire plus flagrant, nous avons récemment jour admis dans nos rangs une personne qui était dans son premier cercle de puissance.
De plus, sachez que certains d'entre nous, dont moi, partagent votre aversion des séances d'entrainement intensives, et la course à l'équipement le plus adéquate avec notre puissance.
Si jamais vous deviez un jour porter notre blason, sachez que personne dans nos rangs ne vous poussera à monter en puissance, ce n'est pas la politique de la maison.

En espérant avoir apaisé vos craintes, et répondus à vos questions.

Iflanna

PS: Si à l'avenir vous pouviez arrêter de piétiner nos membres dans leur sommeil, cela serait apprécié. Je serais confuse que tout le monde vous haïsse avant même que vous nous rejoignez

Elle accrocha le message au pied d'un tofu, à qui elle ordonna de retrouver au plus vite le mystérieux Sram.

Le jour était bien avancé lorsque Zukka entendit quelqu'un frapper à la porte de la (sa ?) bibliothèque.

- Entrez fit-il, sortant de sa concentration.

La porte s'ouvrit en grinçant, laissant entrer Iflanna. Elle s'approcha de l'eniripsa et lui tendit deux lettres.

Zukka s'en saisit, les survola rapidement, les déposa au milieu de ses livres en remerciant l'irrésistible sadilady, puis repris sa lecture.

Presque aussitôt, l'eni se sentit comme oppressé, il ne se sentait pas bien. Il leva les yeux et vit qu'Iflanna était toujours là. Il fut saisi par le regard très appuyé qu'elle lui jetait. Il en compris de suite la raison et repris plus attentivement la lecture des deux missives.

- Eh bien, fit-il ayant achevé sa lecture. Voici une candidature très intéressante. Je suis d'accord pour le rencontrer.

Zukka tendit les lettres à Iflanna. Elle le regardait toujours fixement en les reprennant, mais avec un air satisfait cette fois-ci et elle s'en retourna.

L'eniripsa eut ensuite beaucoup de mal à se reconcentrer.

Iflanna, satisfaite d'avoir enfin réussi à faire ne sorte que Zukka donne son avis, pris un petit bout de parchemin tout froissé, et y écrivit rapidement cette petite phrase :

Citation :

Sire Azaroth, le conseil de Cogito Ergo Mina souhaiterait vous rencontrer, pour parler de vous, et d'un "nous" possible.
Quand vous vous en sentirez le courage, contactez

- Iflanna
- Pan
- Zlie
- Zukka

par tofu voyageur, pour convenir d'un rendez vous.

A très bientôt je l'espère.

Iflanna

Elle accrocha ensuite ce message à un petit bwak (Il y a en ce moment une pénurie de Tofus au temple des CEM), qu'elle charga d'aller trouver le Sram fourbe.

EDIT: Azaroth nous à rejoint, le sujet est clos.